L’agriculture et l’alimentation ont un rôle à jouer dans la protection du climat. Soutenir les exploitations innovantes et respectueuses du climat permettrait d’agir dans ce sens. En rejetant la proposition des VERT-E-S, la commission de l’économie montre son désintérêt crasse.
Sophie Michaud Gigon, conseillère nationale VD

Une majorité de la commission de l’économie du Conseil national (CER-N) ne veut rien savoir de la protection du climat dans l’industrie agro-alimentaire. La CER-N traitait aujourd’hui du dossier de la Politique agricole 22+ et a rejeté sans ciller la proposition des VERT-E-S de soutenir les exploitations innovantes et respectueuses du climat. A la place, elle a décidé de faciliter l’autorisation de nouveaux produits phytosanitaires sans prévoir les moyens nécessaires à des études approfondies sur leur impact environnemental. Cette décision est irresponsable car l’agriculture est particulièrement touchée par le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.

Les VERT-E-S proposaient de soutenir financièrement les exploitations qui veillent à minimiser leur impact sur le climat et contribuent donc à le protéger. Il s’agit d’encourager diverses pratiques, individuelles ou collectives, dans tous les domaines agricoles comme : les systèmes agroforestiers, l’enrichissement des sols en carbone, la création de synergies entre exploitations, par exemple dans l’utilisation commune de machines ou d’infrastructures.

Lors des débats au Conseil national, les VERT-E-S continueront à s’engager pour des mesures efficaces en faveur d’une industrie agro-alimentaire durable.