Il est devenu urgent de réduire la dépendance de notre économie envers la main d’œuvre étrangère – pour éviter de devoir faire appel à un système de contingents lourd et discriminatoire. C’est la voie que les Verts ont choisi de défendre : une mise en œuvre euro-compatible du vote du 9 février accompagnée d’un plan ambitieux pour mieux recourir au potentiel offert par la main d’œuvre locale.

Les mesures présentées aujourd’hui par le Conseil fédéral rejoignent la position que les Verts défendent depuis longtemps : une meilleure conciliation des exigences du travail et de la famille, des conditions de travail plus attractives, une offensive dans le domaine de la formation initiale et continue. Le plan du Conseil fédéral doit être rapidement mis sur pied et un accent particulier mis sur les femmes, notamment en luttant contre les discriminations salariales.

Un plan ambitieux et efficace pour mieux recourir à la main d’œuvre locale est une des clés pour sortir de l’impasse du 9 février: le temps presse, il ne faut plus attendre. Tout doit être entrepris afin de maintenir nos relations avec l’UE: les solutions temporaires, comme pour le programme Erasmus, ne seront que de courte durée. Le début de 2017, délai fixé pour mettre en œuvre l’art. 121a, approche à grands pas.