Nous voulons une « green tech valley » offrant des emplois durables, ce qui requiert une modernisation écologique de notre économie, de l’esprit d’innovation et – surtout – du courage politique.
Adèle Thorens Goumaz, conseillère nationale VD

Le modèle économique actuel détruit l’environnement, subit des crises à répétition et menace emplois et qualité de vie en Suisse et dans le monde. Les propositions de la droite – sous-enchère fiscale, spéculation monétaire, gaspillage des ressources et isolationnisme – mettent en péril emplois, prospérité et paix sociale. Pour renforcer notre économie et notre tissu industriel, il faut non seulement stabiliser le franc grâce à un objectif monétaire, mais également une modernisation écologique de notre économie et de l’innovation. Seule une économie prenant en compte la rareté des ressources, est viable à long terme.

Concrètement, les Verts demandent:

  • une « green tech valley ». Une économie écologique réduit les coûts et crée des emplois durables. Il est urgent d’encourager des modes de production et des produits économes en ressources, à l’instar de l’économie circulaire, et de renforcer la recherche et le développement en la matière. Il est tout aussi urgent de mettre sur pied des systèmes incitatifs pour les entreprises.
  • une meilleure qualité de vie et non de la sous-enchère fiscale et salariale. Une place économique solide repose sur une bonne infrastructure publique, des salaires équitables, un bon système de formation ainsi que sur l’intégration de la main d’œuvre étrangère. Peu imposer les entreprises s’avère contre-productif.
  • un commerce équitable et non de la sous-enchère à l’importation. Le commerce international est essentiel pour la Suisse. La qualité des produits suisses ne doit pas être ruinée par des importations à bas prix. Faute de quoi les entreprises locales sont mises sous pression et délocalisent leur production à l’étranger. Des emplois sont perdus, les transports sont plus longs et polluent l’environnement. Par conséquent, les biens d’importation doivent aussi être soumis à des normes de durabilité claires.
  • la numérisation pour une innovation durable. L’industrie 4.0 offre un gros potentiel pour rendre l’utilisation des ressources plus efficace, en permettent de mieux adapter offre et demande. Ce potentiel pour la place économique suisse doit être analysé et évalué sans tarder avec tous acteurs impliqués : associations économiques, scientifiques, ONG, syndicats et des préposés à la protection des données.

Avec l’acceptation de l’initiative sur les salaires minimums au Tessin et l’entrée en matière sur la révision de la loi sur la protection de l’environnement, les Verts ont remporté deux succès de ces dernières semaines. De plus, à la fin de la session d’été, les Verts ont présenté une série d’interventions pour rendre les investissements plus durables. En déposant aujourd’hui des interventions sur l’industrie 4.0, ils poursuivent leur engagement en faveur d’une économie verte.