Cette nouvelle attaque contre le service civil est inutile et contraire à la Constitution et au droit international. Elle affaiblit l’ensemble du système de milice, sans résoudre les problèmes que l’armée s’est elle-même infligés.
Fabien Fivaz, conseiller national NE

Aujourd’hui, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national a décidé de modifier la loi sur le service civil. Elle suit ainsi la voie du Conseil fédéral qui consiste à résoudre les nombreux problèmes de l’armée en rendant le service civil le moins attractif possible. Mais les problèmes doivent être résolus là où ils se produisent. Affaiblir le service civil ne renforcera pas l’armée. Au contraire, il s’agit d’une attaque absurde contre un service précieux pour la communauté. 

Désormais, les médecins, entre autres, ne pourront plus effectuer de service civil dans le domaine médical et celles et ceux qui ont déjà accompli tous leurs jours de service dans l’armée ne pourront plus passer au service civil. Cette décision va à l’encontre de la Constitution et du droit international, car les objecteurs de conscience seraient contraints de faire le service militaire. Les VERT-E-S se battront pour faire échouer cette attaque inutile et disproportionnée contre le service civil. Et si besoin, nous soutiendrons le référendum.