Notre système économique exploite la planète. La Suisse porte une responsabilité particulière en tant que pays riche dont l’impact environnemental dépasse largement la moyenne. La commission de l’environnement du Conseil national ferme pourtant les yeux et balaye à la fois l’initiative pour la responsabilité environnementale et le contre-projet.
Christophe Clivaz, conseiller national VS

La Suisse fait partie des pays dont l’empreinte écologique est la plus élevée. Changement climatique, extinction des espèces, pollution des eaux et des sols : la manière dont nous produisons et consommons a engendré toute une série de problèmes environnementaux graves. La Suisse doit assumer ses responsabilités et réduire drastiquement son impact environnemental. Faute de quoi, elle continuera à alimenter le dangereux déséquilibre de l’écosystème planétaire. C’est précisément ce que demande l’initiative pour la responsabilité environnementale des Jeunes Vert·e·x·s.

La commission de l’environnement du Conseil national (CEATE-N) a aujourd’hui décidé de rejeter à la fois l’initiative et un contre-projet moins ambitieux. Cette décision est irresponsable et à courte vue. La commission préfère fermer les yeux et rater l’occasion de créer des emplois, de favoriser l’innovation et de s’assurer que davantage de personnes puissent vivre dans un environnement sain.