Dans un réflexe aveugle de réarmement, le Conseil national veut dépenser l’argent sans savoir où le prendre, ni dans quel but l’utiliser. Quel manque de sérieux !
Fabien Fivaz, conseiller national NE

Le Conseil national a décidé aujourd’hui d’augmenter arbitrairement le budget de l’armée. Sans stratégie quant à l’utilisation de cet argent et sans savoir d’où il doit provenir.   

La Suisse n’est pas menacée. Il n’y a donc aucune raison d’investir précipitamment et sans planification des milliards de francs dans une sécurité militaire de façade. Pour les VERT-E-S, il faut au contraire mener un véritable débat sur les facteurs qui nous apportent réellement plus de sécurité : 

  • L’indépendance vis-à-vis des pourvoyeurs d’énergies fossiles, notamment de la Russie. La protection du climat, telle est la véritable politique de sécurité à mener !  
  • En tant que petit pays, la Suisse est tributaire d’un ordre stable, de la coopération internationale, du droit international et des droits humains. Si la Suisse doit contribuer à la sécurité, c’est en cessant d’être la place de négoce et de gestion des fonds de guerre russes.   

En investissant sans réfléchir dans l’armée, l’argent manquera inévitablement ailleurs : dans l’indispensable protection de l’environnement, dans la justice sociale et dans la promotion de la paix.