Loi fédérale concernant l’infrastructure de données sur la mobilité
Réponse à la consultation sur la loi fédérale concernant l’infrastructure de données sur la mobilité
Les VERT-E-S soutiennent les offres en mobilité multimodale, telles qu’un billet pour aller de A à B en empruntant différents moyens de déplacement, car permettent de mieux utiliser l’infrastructure existante et diminuent la pression pour construire davantage et évite ainsi de nouvelles sources de trafic. Par conséquent, ces offres contribuent à protéger le climat et l’environnement. Et la loi proposée est un prérequis important pour les promouvoir.
Cependant les VERT-E-S font remarquer que la nouvelle infrastructure de données baisse le seuil d’utilisation de tous les modes de transport, ce qui risque d’augmenter le trafic. Ceci d’autant plus que les développeurs commerciaux de l’application chercheront leurs débouchés plutôt du côté du trafic individuel motorisé. Le trafic piétonnier ou cycliste, tout comme les TP, seront moins pris en compte, car ils ne sont pas ou trop peu commercialisables. Par conséquent, il est pour les VERT-E-S d’autant plus important de faciliter l’utilisation des données de la mobilité, afin que les offres destinées au trafic piétonnier ou cycliste aient une chance. De plus, les petits prestataires régionaux devraient pouvoir améliorer leurs offres sans frais supplémentaires élevés. À cet effet, les VERT-E-S proposent de donner libre accès en tant que données gouvernementales ouvertes (Open Government Data, OGD), à toutes les données modales, notamment celles de l’utilisation des moyens de transport financés par les deniers publics et qui ne doivent pas rester secrètes pour des questions de protection des données ou de sécurité.
Il faut absolument garantir la protection des données. Selon nous, le projet législatif ne remplit pas encore les exigences d’un espace fiable pour l’autodétermination numérique.