Les VERT-E-S sont favorables à la mise en consultation ordinaire de la stratégie sur la coopération internationale, ce qui permet, non seulement au gouvernement et à l’administration de définir la politique extérieure, mais également au Parlement de l’approuver. Par contre, les VERT-E-S constatent à regret que la coopération internationale suivra à l’avenir le principe du « Switzerland First », sapant ainsi l’objectif constitutionnel de lutte contre la pauvreté.

La Suisse a largement contribué à l’élaboration de l’Agenda 2030 et à ses objectifs de développement durable (SDGs). Et marqué de son empreinte l’accord de Paris sur le climat, dont elle a accepté les engagements. Ces deux accords internationaux se fondent sur les principes de solidarité et de collaboration. Forts de ce qui précède, les VERT-E-S reprochent au rapport de ne pas prévoir désormais suffisamment de moyens pour soutenir les pays en développement dans la réduction des émissions et l’adaptation climatique, ni dans une mise en œuvre efficace de l’Agenda 2030.

Les VERT-E-S déplorent en outre que le budget de la coopération au développement soit utilisé pour la réalisation des objectifs climatiques. Ceux-ci doivent être financés par d’autres moyens, comme le prévoit – au reste – l’accord de Paris sur le climat.

Les VERT-E-S demandent enfin que la Suisse prenne ses responsabilités. Notre pays – un des plus stables et riches au monde – est tenu de s’engager efficacement là où des crises géopolitiques, économiques ou dues au dérèglement climatique sont source de pauvreté, violence et exclusion.

Réponse complète à la consultation – en allemand (PDF)