Modification du 1er octobre 2021 de la loi fédérale sur la culture et la production cinématographiques

  • pour une plus grande diversité : la nouvelle loi sur le cinéma oblige les plateformes en continu (streaming) de diffuser 30% de films européens, ce qui renforce la diversité, des films suisses également.
  • pour une meilleure qualité : la loi permet d’investir davantage dans la production cinématographique suisse et la coproduction suisse-étrangère : un plus pour la qualité des films et séries et pour l’industrie cinématographique suisse.
  • pour renforcer la culture en Suisse : cette loi est un premier pas important pour que la Suisse puisse réintégrer le programme européen d’encouragement culturel « Creative Europe », auquel elle ne pouvait plus participer depuis l’acceptation de l’initiative « contre l’immigration de masse ».

Oui à la modification de la loi sur le cinéma

Modification du 1er octobre 2021 de la loi fédérale sur la transplantation d’organes, de tissus et de cellules

  • davantage de dons d’organe – autant de vie sauvées : la loi – et donc le passage au consentement présumé – contribue à mettre davantage d’organes à disposition pour les transplantations, ce qui sauvera des vies ou améliorera celle de nombreuses personnes.
  • décharger les proches : si la personne décédée n’a pas refusé de faire don de ses organes, les personnes proches pourront partir du principe qu’elle le veut, ce qui les soulagera dans leur difficile situation. Par contre, si elles pensent que telle n’est pas sa volonté, elles peuvent toujours y mettre leur veto.
  • garantir l’information de la population : la loi garantit que la population soit informée avec exactitude sur le consentement présumé et sa signification et que chacun-e puisse prendre sa propre décision.

Oui à la modification de la loi sur la transplantation

L’extension de Frontex

Arrêté fédéral du 1er octobre 2021 portant approbation et mise en œuvre de l’échange de notes entre la Suisse et l’Union européenne concernant la reprise du règlement (UE) 2019/1896 relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes et abrogeant les règlements (UE) no 1052/2013 et (UE) 2016/1624 (Développement de l’acquis de Schengen)

  • non au financement de l’extension de Frontex : en refusant l’arrêté, nous empêchons que la Suisse participe à un régime frontalier bafouant la dignité humaine.
  • non à la forteresse Europe : la Suisse doit agir pour que la Méditerranée et les frontières européennes deviennent des lieux de collaboration et d’échange, doit assumer davantage de responsabilités dans la politique migratoire internationale et offrir de vrais chemins de fuite, efficaces et légaux.
  • augmenter la pression pour une réforme – nous avons besoin d’un « meilleur Schengen » : en rejetant l’arrêté, nous renforçons les VERT-E-S et les autres forces du Parlement européen qui s’engagent contre un régime frontalier inhumain, ce qui fera pression sur l’UE pour réformer enfin Frontex en faveur des droits humains. Une telle réorientation de la politique migratoire permettra à la Suisse d’approuver le développement de Frontex dans un deuxième temps et de rester dans l’espace Schengen.
  • dire non ne menace pas les bilatérales : dire non à Schengen/Dublin n’a rien à voir avec les bilatérales I et ne menace ni les bilatérales I (libre circulation des personnes, obstacles techniques au commerce, marchés publics, agriculture, recherche, transports aérien et terrestres) ni les bilatérales II indépendantes de Schengen/Dublin.

Non à l’extension de Frontex