Les Verts rejettent fermement ce projet de révision de la LAMal. Elle peut avoir des effets pervers: certaines personnes pourraient décider de ne plus se rendre à l’hôpital en raison des coûts liés à leur prise en charge. Le fait de renoncer à un traitement médical d’urgence peut occasionner des dommages permanents aux coûts élevés, voire même entraîner la mort.

La Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) évoque également dans sa prise de position des surcoûts que pourrait engendrer cette loi, entre autres en raison de litiges juridiques et d’une surcharge administrative. Et c’est également le principe de la solidarité entre assurés au sein de l’assurance obligatoire qui est mis à mal.

Les Verts défendent au contraire une politique de l’alcool qui renforce la prévention et qui mise sur une limitation de l’accès (mesures sur les prix, achats-tests, etc.).

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