En raison de la crise due au coronavirus, l’accès au chômage partiel a été simplifié et étendu à neuf nouveaux groupes de bénéficiaires. Cette mesure urgente est importante. Mais de nombreuses PME font face à un autre gros problème : les loyers commerciaux représentant le deuxième poste des frais fixes.

Dispenser au lieu d’ajourner

D’autres expertises que celle menée par l’association des locataires arrivent à la même conclusion : le loyer n’est pas dû si, en raison des directives des pouvoirs publics, il n’est pas possible d’utiliser adéquatement un local commercial (p.ex. un salon de coiffure). Malheureusement, rares sont les propriétaires prêts à renoncer à un loyer. Le Conseil fédéral doit enfin clarifier cette situation afin d’éviter que les tribunaux ne croulent sous des milliers de procédures. Les ajournements, de même que les crédits aux PME sont certes utiles pour faire face au manque de liquidités. Mais ils ne résolvent pas le problème, ils ne font que le déplacer.

Balthasar Glättli
président du groupe parlementaire, conseiller national ZH
@bglaettli