Les aveux de Daniel M. soulèvent des questions sur nos services secrets et sur leur surveillance. Seule une CEP pourra faire toute la lumière sur cette affaire de façon crédible et montrer si le Conseil fédéral et la Délégation des commissions de gestion (DélCdG) ont été dupés, ont agi correctement ou ont eux-mêmes commis des erreurs.
Balthasar Glättli, conseiller national ZH

Les aveux de Daniel M. ouvrent aujourd’hui un nouveau chapitre de cette affaire, qui continue à soulever des questions de principe sur nos services de renseignement et sur leur autorité de surveillance. Ces questions doivent trouver une réponse, mais pas sous la forme d’une enquête secrète de la Délégation des commissions de gestion. Car celle-ci ne peut – de manière crédible – enquêter sur elle-même.

C’est pourquoi les VERT-E-S réitèrent leur demande d’instituer une commission d’enquête parlementaire (CEP). Leur initiative parlementaire 17.464 sera probablement examinée par le Bureau du Conseil national lors de sa prochaine séance.