Banque nationale : reconnaître les risques du réchauffement climatique
Sophie Michaud Gigon à propos des objectifs de durabilité pour la Banque nationale
Les milliards que la Banque nationale suisse (BNS) investit dans le charbon, le gaz ou le pétrole produisent chaque année plus d’émissions CO2 que l’ensemble de la Suisse. Impossible dès lors de réaliser les objectifs climatiques de Paris. De plus, le réchauffement climatique comporte de gros risques pour la stabilité de notre système économique et financier. Risques que notre Banque nationale continue de sous-estimer totalement, comme le montre sa stratégie de placement.
Aujourd’hui, le Conseil fédéral a été chargé de montrer quel rôle la BNS peut assumer pour atteindre les objectifs de durabilité de notre pays. Les VERT-E-S saluent l’adoption de ce postulat de la Commission de l’économie et des redevances. Au vu de l’aggravation du dérèglement climatique, les VERT-E-S demandent à la Confédération et à la Banque nationale de prendre rapidement d’autres mesures. Au lieu d’investir dans des technologies obsolètes, la BNS devrait miser sur l’économie Verte de demain.