Les risques climatiques menacent la stabilité de la place financière Les grandes banques internationales présentes en Suisse ne gèrent pas leurs activités de manière durable, que ce soit en termes de culture d’entreprise ou de climat. A eux seuls, le Credit Suisse et l’UBS ont injecté près de 120 milliards de francs dans l’industrie fossile entre 2016 et 2020. La place financière suisse contribue de la sorte à un réchauffement climatique de 4 à 6 degrés. Les risques climatiques qui en découlent deviennent aussi un problème pour la stabilité des banques, car le réchauffement climatique détruit des actifs financiers. Pour Gerhard Andrey, conseiller national FR : «Les grandes banques suisses continuent d’alimenter la crise climatique. Cela freine non seulement la lutte contre la crise climatique, mais menace aussi la stabilité financière suisse.»

Voilà pourquoi le groupe des VERT-E-S proposera, lors de la session extraordinaire, plusieurs solutions pour rendre la place financière suisse durable. Il s’agit notamment d’exiger la pondération des fonds propres en fonction du climat, pour réduire les risques climatiques (motion de Gerhard Andrey). Il s’agit aussi d’interdire le financement des activités particulièrement nuisibles au climat et à l’environnement, comme l’extraction du pétrole et du gaz à partir de sables bitumineux et le fracking (motion de Franziska Ryser). De même, les aides de l’État doivent être liées à des critères de durabilité (motion de Franziska Ryser).