Les Verts sont préoccupés par d’éventuelles activités de renseignement menées par la Turquie en Suisse. Le Ministère public et le Conseil fédéral doivent agir.
Balthasar Glättli, conseiller national ZH

Le 10 février dernier, Peter Pilz, député vert au Parlement autrichien et expert en matière de sécurité, a rendu public des documents et preuves révélant que des activités de renseignement étaient organisées par l’Union des démocrates turcs européens (UETD) et l’ambassade de Turquie. Des membres de l’opposition, des Kurdes et des personnes critiques envers le régime d’Erdoğan sont traqués jusqu’en Autriche et dénoncés.

Une lettre interne de l’ambassade de Turquie à Berne est à son tour révélée au grand jour. Les Verts suivront ce dossier de près et mèneront des recherches approfondies. Ils prendront alors position publiquement lors d’une conférence de presse.

Les Verts critiquent fermement toute menace et acte d’espionnage perpétrés par les autorités turques et d’autres institutions en Suisse. «Le bras long du gouvernement AKP ne peut pas pénétrer dans notre ordre juridique et affecter ainsi la coexistence pacifique de la diaspora d’origine turque», conclut Balthasar Glättli.