La justice restaurative est un complément à la justice pénale: elle donne une place plus importante aux victimes et contribue à faire prendre conscience aux auteur-e-s de la portée de leurs actes.
Nicolas Walder, conseiller national GE, membre CAJ

Les VERT-E-S sont ravis de voir leur proposition sur la justice restaurative intégrée par la Commission des affaires juridiques au projet de révision du code de procédure pénale. C’est maintenant au tour du Conseil national d’en débattre.

La justice restaurative est un complément très utile à la justice pénale. Elle se présente sous la forme de médiations entre les victimes et les auteur-e-s, quels que soient leurs crimes. Elle offre aux protagonistes la possibilité de prendre part à la résolution du conflit qui les oppose et vise autant à faciliter la reconstruction de la victime qu’à favoriser la responsabilisation des auteur-e-s des actes. La justice restaurative permet, au final, de ne pas seulement sanctionner un comportement et des actes mais d’engager un processus plus profond qui assure, ensuite, de meilleures chances de réinsertion et une diminution de la récidive.