L’initiative contre la spéculation vise à interdire les jeux boursiers effectués par des fonds d‘investissement et quelques traders en Suisse. Cette spéculation entraînée une volatilité extrême des prix à court terme et donc engrange la pauvreté pour des millions de personnes dans le monde. Mais, la spéculation nuit également financièrement à l‘agriculture locale ; car elle augmentent les
prix de revient pour les denrées alimentaires suisses. « Même les agriculteurs suisses ont besoin de prix équitables pour les importations et les exportations,des prix qui ne soit pas soumis aux aléas spéculatifs », a déclaré la Conseillère nationale Maya Graf. Durant la crise de 2008/2009, les agriculteurs suisses ont déboursé jusqu‘à 15% de plus pour acheter leur fourrage. En 2012, l‘agriculture suisse aurait perdu, à cause de la flambée des prix, prés de 100 millions selon les calcules du quotidiens „La Liberté“.

„ Pour Bio Suisse, l‘enrichissement et les profits au détriment des moins favorisés sont incompatibles avec nos valeurs et nos principes! De plus, La spéculation sur les denrées alimentaires ne peut être conciliée avec la durabilité.“, a déclaré Urs Brändli, président de Bio Suisse. La demande suisse pour des produits équitables et durables dans l‘alimentation est très forte. Par conséquent, la Fondation suisse pour la protection des consommateurs (SKS) soutient l‘initiative contre la spéculation.

Regina Fuhrer, présidente du syndicat des petites exploitations agricoles, a souligné les effets dévastateurs de la spéculation pour les agriculteurs du Sud: « Une évolution des prix imprévisibles est dévastateur pour les petits agriculteurs, car elle peut conduire à moins d‘investissement dans la production agricole est / ou la vente du bétail, des semences ou des terres dans les situations d‘urgences. »

Valentina Hemmeler Maiga, responsable politique au sein du syndicat des agriculteurs Uniterre a déclaré : « Même si la spéculation n‘est pas le seul facteur responsable de la faim dans le monde, elle y participe pleinement et de manière criminelle. » Martin Köchli, Président de Bioforum, s‘appuie sur son expérience au Congo: «Les agriculteurs de Wapinda qui n‘ont pas de capital – à l‘exception de quelques animaux et un peu de terre – sont dépendant de la stabilité des prix des produits agricoles et des denrées alimentaires. »

Pour ces raisons, la grande majorité des organisations paysannes, et selon un sondage (2015) 82 pour cent des membres de l‘Union suisse des paysans (USP), soutiennent l‘initiative contre laspéculation. Pour soutenir les agriculteurs suisse, il est donc nécessaire de voter OUI le 28 février.