En Chine, la violation des droits humains est une réalité qui s’aggrave. C’est particulièrement flagrant dans le cas de la population ouïghoure. La Suisse doit maintenant clairement prendre position contre ces exactions!
Nicolas Walder, conseiller national GE

Pour la première fois, la Suisse a retiré son soutien à la « Déclaration du Xinjiang ».  Cette année, au lieu de 44, seuls 43 États ont signé la déclaration à l’ONU. Cette situation est inacceptable au vu de l’aggravation des violations des droits humains à l’encontre des Ouïghour-e-s. La Suisse envoie ainsi un signal dévastateur qui équivaut à une approbation des exactions commises en Chine. Le Conseil fédéral fait preuve de grave négligence en opposant le rôle d’état hôte de la Suisse à son engagement en faveur des droits humains. Pour les VERT-E-S, c’est clair : la neutralité n’est possible que sur la base d’un engagement sans équivoque en faveur des droits humains.

Les VERT-E-S déposeront une demande lors de la prochaine séance de la Commission de politique extérieure afin que cette dernière exprime son étonnement et son incompréhension à l’égard du Conseil fédéral. En outre, la commission devrait exiger que le gouvernement suisse prenne dorénavant systématiquement position en faveur des droits humains.

La répression chinoise au Xinjiang est condamnée au niveau international – par exemple à travers une déclaration aux Nations unies, dans laquelle 44 (désormais 43 sans la suisse) États condamnent conjointement et à intervalles réguliers les actions de Pékin au Xinjiang.

Libellé de la déclaration.