Face aux graves dysfonctionnements confirmés dans le sport d’élite des jeunes, il faut renforcer la gouvernance dans le sport. L’introduction de sanctions à l’encontre des auteur-e-s d’abus est indispensable pour endiguer ces dérives.
Isabelle Pasquier-Eichenberger, conseillère nationale GE

Le rapport publié aujourd’hui sur les agissements commis dans le monde du sport d’élite suisse des mineur-e-s est clair : des violences physiques et psychologiques ont perduré durant des années. Ces problèmes systémiques étaient connus des autorités fédérales et de Swiss Olympic depuis plus de 10 ans. Il était enfin temps d’agir !

Les VERT-E-S ont donné l’impulsion à la création d’une instance de signalement des abus. Nous nous réjouissons donc de la mise en place de ce bureau de plainte indépendant auprès duquel les athlètes pourront dénoncer les abus dont ils et elles sont victimes. C’est un premier pas dans la bonne direction.

Mais cela ne suffit pas : des sanctions claires doivent pouvoir être prononcées à l’encontre des auteur-e-s de violence. Pour ce faire, il est nécessaire de revoir les conventions entre Swiss Olymic et la Confédération et d’introduire des mécanismes de sanctions. Swiss Olympic doit aussi faire l’objet d’une surveillance accrue.