Les partis gouvernementaux se réunissent aujourd’hui dans le cadre des entretiens de Watteville. A cette occasion, les Verts réitèrent leur demande : il est grand temps que ces partis s’accordent sur une mise en œuvre euro-compatible de l’initiative sur l’immigration de masse. La marge d’interprétation existe, comme l’a montré la mise en œuvre de l’initiative des Alpes. « Pourquoi le long détour d’une votation populaire, telle que proposée par le PDC et le PS, quand on peut simplement trouver une solution de mise en œuvre intelligente ? C’est absurde ! », déclare Adèle Thorens, co-présidente des Verts suisses.

S’engager en faveur de la voie bilatérale
La voie proposée par les partis gouvernementaux d’appliquer quasi « à la lettre » l’initiative sur l’immigration de masse est vouée à l’échec. Les Verts attendent aujourd’hui du Conseil fédéral qu’il envoie un message clair à l’UE en faveur des Bilatérales. L’initiative sur l’immigration de masse, le secret bancaire et le dumping fiscal ont déjà mis à rude épreuve les relations entre la Suisse et ses pays voisins. Plutôt que de continuer à isoler la Suisse, tout devrait être entrepris pour consolider nos relations avec l’UE et ses Etats membres. Parallèlement, il est urgent d’agir au niveau de l’aménagement du territoire, de la formation et en faveur d’une meilleure conciliation entre travail et famille.

Oui à la contribution de la Suisse en faveur de la Croatie
Le groupe parlementaire est invité en outre par son bureau à soutenir la contribution suisse en faveur de la Croatie. Cette étape est importante pour établir une relation stable avec ce nouvel Etat européen. Dès le lendemain du vote du 9 février, les Verts ont fortement critiqué la décision du Conseil fédéral de ne plus signer, comme il était prévu, l’accord de libre circulation avec la Croatie. Ceci avait entraîné la rupture d’importants partenariats dans le domaine de la recherche et de la formation.