Oui au développement de l’agriculture et du secteur agroalimentaire
Un oui le 24 septembre permet de poursuivre dans la voie vers plus de marché et de durabilité. La modification de la Constitution proposée est une preuve de confiance et un encouragement pour tout le secteur agraire et agroalimentaire. Toutes les forces qui souhaitent rapprocher la production, la nature, le commerce et la consommation peuvent se sentir soutenues. Maintenir le cap de la politique agricole actuelle et ne pas revenir en arrière : le temps des incitations pu-bliques à la production nuisibles est ainsi définitivement révolu. Le marché, l’environnement et les caisses fédérales en bénéficient.
Les agricultrices et agriculteurs peuvent se réjouir d’une meilleure intégration dans la Constitu-tion et donc dans toute la société. Cela permet la poursuite d’une politique agricole constructive. Seule une politique agricole qui aborde ouvertement les relations avec l’étranger, avec les agri-cultrices et les agriculteurs du sud (plus de durabilité dans le commerce) et le lien avec les con-sommateurs et le marché est une politique réaliste et crédible.
Le comité du OUI se présente sous le titre de « Développement ». Cela signifie de prendre en compte de manière plus ciblée qu’aujourd’hui les déficits dans la création de valeur, dans la dé-pendance envers l’étranger, dans la compétitivité (coûts élevés) ainsi qu’au niveau de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être des animaux. Le comité ne voit pas cela comme une critique du travail des agricultrices et agriculteurs suisses engagés mais comme un encouragement permettant à tout le secteur de s’améliorer, notamment via la politique agricole 2022+.
« Il n’y a pas de libéralisation du commerce international possible s’il n’est pas équitable. »
Robert Cramer, conseiller aux Etats (GE)