Il manque au Conseil fédéral la volonté politique et le courage de reprendre les négociations avec l’UE. Il ne reste plus que la pression populaire et l’initiative Europe pour empêcher l’érosion des relations bilatérales.
Nicolas Walder, conseiller national GE

Après la décision d’aujourd’hui en matière de politique européenne, il est clair que le Conseil fédéral souhaite retarder les négociations avec l’UE jusqu’après les élections – et probablement bien au-delà. Même après dix tours de discussions exploratoires, le gouvernement fédéral manque de leadership et de volonté politique pour enfin clarifier la coopération avec l’UE.

Cela serait d’autant plus important alors que les relations bilatérales continuent de s’éroder. Les conséquences négatives sont déjà clairement perceptibles pour les chercheurs-ses, les étudiant-e-s, les acteurs-rices culturel-le-s et les entreprises. Ainsi que de nouveaux domaines de coopération, par exemple en matière de protection du climat, sont totalement gelés. De plus, avec les deux initiatives isolationnistes issues des cercles de l’UDC, les prochaines attaques contre la coopération européenne et la libre circulation des personnes sont déjà annoncées.

Les VERT-E-S ne sont pas prêt-e-s à accepter ce vide politique et l’érosion rampante de nos relations européennes. La pression des citoyen-ne-s et de l’initiative Europe est maintenant nécessaire pour pousser le Conseil fédéral à entamer rapidement des négociations.