Les VERT-E-S proposent, comme compromis, un contre-projet à l’initiative sur l’élevage intensif. La majorité conservatrice du Conseil national, elle, ne veut rien devoir faire pour améliorer le bien-être animal durant les 25 prochaines années et refuse tout compromis.
Sophie Michaud Gigon, conseillère nationale VD

Aujourd’hui et demain, les VERT-E-S s’engageront au Conseil national en faveur d’un contre-projet indirect à l’initiative sur l’élevage intensif. Comme l’initiative, le contre-projet présenté par les VERT-E-S inclut les importations. Les VERT-E-S soutiennent également l’initiative et son contre-projet direct.

Des mesures concrètes pour promouvoir le bien-être des animaux sont attendues depuis longtemps. Le Conseil fédéral et la majorité des cantons le confirment : les animaux de rente ne sont toujours pas suffisamment protégés contre la souffrance animale. Les consommatrices et consommateurs s’attendent à ce que les animaux de rente soient élevés de manière décente, à l’image de ce que vendent les belles publicités. Il est temps que ces promesses deviennent réalité. Tant les animaux que l’environnement en profiteront.

Une majorité conservatrice s’oppose cependant à toute amélioration et a empêché les propositions de compromis telles que celle faite par les VERT-E-S. Au lieu de trouver des solutions communes, ils continuent à creuser les fossés dans la politique agricole.