Les Verts prennent bonne note de l’intention du Conseil fédéral de mettre des limites aux rémunérations excessives servies à leurs cadres dirigeants par nombre de grandes entreprises. Ils redoutent cependant que les plans du Conseil fédéral n’aillent pas assez loin et s’avèrent dépourvus d’efficacité réelle. Ils attendent donc impatiemment de pouvoir juger de leur concrétisation.

Les Verts prennent également note de l’intention du Conseil fédéral de s’intéresser un tant soit peu sérieusement à la problématique du « too big to fail ». Mais ici aussi, les Verts sont impatients de connaître les contours exacts des plans du Conseil fédéral.

Les Verts maintiennent leur revendication d’un impôt spécifique au secteur financier. La timidité affichée aujourd’hui par le Conseil fédéral sur ce chapitre ne trouve aucune grâce à leurs yeux. Un tel impôt contribuerait justement à apporter une réponse à la problématique du « too big to fail ». Il représenterait également un biais possible pour faire pièce aux rémunérations abusives.

Suppression de la distinction entre évasion et fraude fiscale
Dans ce contexte, les Verts accordent une importance décisive à la suppression de la distinction entre évasion et fraude fiscale dans le cadre de procédures d’entraide judiciaire, mais aussi à l’égard des contribuables suisses. La chose devrait être inscrite noir sur blanc dans notre législation. Elle vaudrait ainsi à l’égard de l’ensemble de la population ainsi que de la communauté internationale.

Les Verts appellent de leur vœux des règles claires afin de rehausser la réputation de la place financière helvétique et des grands entreprises helvétiques.