La Suisse doit s’engager plus activement aux côtés d’autres pays pour améliorer la protection des droits humains. La décision de la Commission de politique extérieure, d’introduire des sanctions ciblées, est un pas important dans ce sens.
Nicolas Walder, conseiller national GE, membre CPE

La Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) demande que des sanctions ciblées, telles que l’interdiction d’ouvrir des comptes ou de se déplacer, soient imposées aux politiciens de haut rang en cas de violation des droits humains ou de corruption.

L’Union européenne a adopté récemment un régime mondial de sanctions en matière de droits de l’homme (EU-Global Human Rights Sanctions Regime) qui permet d’engager des actions ciblées contre des individus ou des organisations tenues responsables de graves violations des droits humains. Plusieurs autres États ont également introduit de telles sanctions ciblées, à l’image des États-Unis qui ont adopté le Global Magnitsky Human Rights Accountability Act.

Dans une interpellation, les VERT-E-S invitent le Conseil fédéral a examiné si la Suisse peut reprendre la réglementation européenne.