Les modifications proposées étendent la surveillance de la société par le Service de renseignement de la Confédération (SRC), ce que les VERT-E-S rejettent. Le SRC pourra désormais utiliser les méthodes de surveillance les plus intrusives, à savoir les mesures de recherche soumises à autorisation (MRSA), contre des personnes qu’il soupçonne d’extrémisme violent. Dans sa pratique actuelle, le SRC élargit déjà beaucoup trop le cercle des personnes soupçonnées : il surveille les activités politiques de la société civile, et notamment des VERT-E-S, comme on l’a appris (une fois de plus) au début de l’été 2022.

Par ailleurs, les VERT-E-S refusent que la Confédération entende affaiblir l’interdiction d’enregistrer les activités politiques en prévoyant des exceptions.

Les VERT-E-S ne soutiendront aucune révision de la loi sur le renseignement, tant que le SRC ne s’en tiendra pas à la législation actuelle pour la collecte et le traitement des données.

Réponse à la consultation complète_en allemand (PDF)