La commission refuse de moderniser notre Constitution, alors que l’on fête ses 175 ans cette année. Le droit de vote à 16 ans est indispensable pour renforcer la démocratie et la participation des jeunes. Il revient au Conseil national de corriger une nouvelle fois le tir.
Lisa Mazzone, conseillère aux États GE

Alors que le Conseil national s’est prononcé en faveur de l’initiative parlementaire de Sibel Arslan pour instaurer le droit de vote à 16 ans à 2 reprises, en 2020 et en 2022, sa Commission des institutions politiques bloque ce projet pour la 2e fois. Elle rejette le droit de vote à 16 ans sans qu’il fasse l’objet d’un large débat public… un affront à la volonté de la jeune génération d’avoir voix au chapitre. Le National doit maintenant entériner sa position en mettant fin à l’incurie de sa propre commission.

175 ans après l’entrée en vigueur de la Constitution fédérale, 52 ans après l’instauration du droit de vote des femmes, il est grand temps de moderniser la démocratie en accordant le droit de vote à 16 ans. La jeune génération peut et veut prendre ses responsabilités, elle doit pouvoir participer aux décisions politiques qui concernent son avenir.

Les VERT-E-S ne relâcheront en rien leurs efforts en faveur du droit de vote à 16 ans au niveau fédéral, pour que la population ait le dernier mot.