L’alliance « pour plus de transparence dans le financement de la vie politique » a présenté ses arguments aujourd’hui lors d’une conférence de presse à Berne. Le comité d’initiative a expliqué que la démocratie est au centre de cette démarche. Il est convaincu que la transparence dans le financement de la vie politique est un gage de confiance pour les citoyennes et citoyens. Elle renforce la démocratie.

Le souhait de transparence en politique transcende les frontières partisanes. Comme l’a précisé Lisa Mazzone, conseillère nationale verte (GE) et également co-présidente de l’alliance, les sondages démontrent que la transparence est largement souhaitée au sein de la population. « Le temps est venu de permettre à la population de s’exprimer sur le sujet. »

Pour les Verts, la transparence sur le financement de la politique va de soi. C’est pourquoi ils ont adopté déjà en 2012 des principes éthiques et règles de transparences pour les dons au parti. Celles-ci vont même plus loin que les exigences de l’initiative sur la transparence.

Le comité d’initiative a également rappelé la valeur de la transparence dans un système de milice tel que le nôtre. Les politiciennes et politiciens de milice peuvent être dépendants de ceux qui les soutiennent. En ce sens, il est important que ces liens étroits soient rendus publics. Les citoyennes et citoyens doivent savoir qui finance quel type de projet et l’intérêt qu’il pourrait y trouver en cas de succès.

La publication des budgets, des comptes et des donations devrait être effectuée via la Chancellerie fédérale. La publication des sommes deviendrait une obligation inhérente aux partis, comités, et candidats. La Chancellerie fédérale devrait réaliser un contrôle et quiconque contreviendrait aux règles de publicité serait susceptible d’encourir des sanctions. Ces sanctions seraient définies par le parlement, dans la loi d’application.