En comparaison internationale, la Suisse dispose d’un réseau de transports publics très dense. Cette offre de qualité doit rester accessible aux habitants de toutes les régions du pays. C’est la raison pour laquelle les Verts approuvent les principes du projet FAIF, dans lequel la Confédération s’engage clairement en faveur des transports publics. Le projet FAIF reprend en outre un élément central de l’initiative pour les transports publics que les Verts et d’autres organisations ont déposée l’année passée, munie de près de 150’000 signatures.

Les Verts se réjouissent que le projet FAIF soit financé avant tout par le fonds de financement des projets d’infrastructure des transports publics (fonds FTP) et par les caisses de la Confédération. Les Verts considèrent toutefois que le potentiel n’est pas encore épuisé. Ainsi, il s’agit d’augmenter les contributions provenant des revenus de la taxe sur les carburants. La Confédération doit en outre renoncer au remboursement des dettes et des intérêts sur les avances octroyées au fonds FTP.

Pas d’entrave au transfert modal
Les Verts considèrent que les nouvelles sources de financement comportent néanmoins des aspects tout à fait positifs. Ils soutiennent l’introduction de déductions forfaitaires pour les pendulaires pour autant que la déduction se base sur le prix d’un AG 2ème classe. Les Verts approuvent de manière toute relative une participation plus importante des usagers à l’augmentation des tarifs. Selon les Verts, le principe du pollueur-payeur est important dans le domaine des transports. Tant que le trafic routier ne couvre pas approximativement ses coûts (coûts pour l’environnement, la santé, la sécurité), le danger est grand que les usagers passent des transports publics au transport individuel motorisé.