Une large majorité des VERT-E-S contre la réforme LPP
Lors de leur assemblée à Bâle, les VERT-E-S ont dit clairement Non à la réforme LPP, car pour beaucoup de femmes elle signifie cotiser plus pour recevoir moins. Les délégué-e-s ont également adopté une résolution pour des solutions qui rassemblent agriculture et biodiversité dans la politique agricole 2030+.
« Pour beaucoup de femmes, la réforme LPP signifie avoir moins de salaire à la fin du mois, sans obtenir une meilleure rente vieillesse », insiste la présidente Lisa Mazzone. Les femmes reçoivent encore et toujours des rentes un tiers inférieur à celle des hommes. C’est pourquoi les VERT-E-S veulent regagner une année de rente pour les femmes : en effet, le relèvement de l’âge de leur retraite n’a été accepté de justesse qu’en raison de prévisions erronées. Pour les délégué-e-s, il serait inacceptable de baisser à nouveau les rentes, notamment celles des femmes, par conséquent ils et elles recommandent de dire Non à la réforme LPP.
Agriculture et biodiversité vont de pair
Lors d’une précédente assemblée, les VERT-E-S avaient déjà recommandé le Oui à l’initiative biodiversité. Un tiers des espèces et la moitié des milieux naturels sont menacés en Suisse. L’initiative biodiversité est une étape importante pour y répondre. Et la politique agricole 2030+ en est une autre, comme les VERT-E-S l’ont souligné dans leur résolution d’aujourd’hui. « La Suisse a besoin d’une politique agro-alimentaire cohérente. Une politique qui valorise le travail des paysannes et paysans et leur permette d’exploiter leur ferme de manière autonome et durable », insiste Sophie Michaud Gigon, conseillère nationale VD. Les mesures efficaces en faveur de la biodiversité doivent être privilégiées et l’engagement des familles paysannes en faveur de la biodiversité doit être mieux reconnu et donc mieux indemnisé.
Les autres recommandations
Les VERT-E-S laissent la liberté de vote pour le financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS) le 24 novembre. Enfin, après avoir soutenu le double référendum contre la détérioration du droit du bail, nous disons logiquement et clairement Non aux entraves à la sous-location et aux résiliations simplifiées pour besoin propre.